Le bien, le mal, et Francis Lalanne... (article autobiographique)

*Tout se joue à pas grand chose dans la vie, quand même, nan ?

Par exemple moi, quand j’étais plus jeune, ben j’étais enfant de chœur. J’ai une tête d’enfant de chœur, moi ?
Ben ouais.

Et même que j’étais persuadé qu’y fallait pas nuire à son prochain. Et même que je me défendais, autant que faire se peut, de nuire à mon prochain.

Mais bon vu que, en plus d’être enfant de chœur, j’étais aussi la tête de Turc de ma classe, j’avais pas grand monde sur qui nuire.

Mais QUAND-MEME .

Je trouvais toujours des excuses à tout le monde, passque je me disais que, au fond de lui, l’Homme est bon.

Et là, surfeur, tu te dis : « Mais kessim’raconte ce pignouf? »

Et t’as pas tort, parce que c’est bien le même pignouf qui deux secondes avant pourrissait la chanson française.

Et là, je te renvoie à l’astérisque *…

Ben ouais, c’est vrai quoi, ça a dû se jouer à un poil de fion pour que je devienne pas curé. Et que je me fasse critique musical autoproclamé.

Je te passe les détails de cette conversion, mais sache que globalement c’est venu le jour où je me suis rendu compte que c’était bon pour le moral de pourrir un peu les autres.

Mais comme j’ai été tête de Turc, j’ai pas trop envie de m’acharner sur Carla Bruni ou Francis Lalanne. Solidarité. Normal.

Et puis c’est trop facile.

Nan, c’est bien plus marrant si c’est Cali ou Raphaël.

si.